Le Sénégal se dirige vers une crise assez spécifique, liée aux lourdes conséquences des déguerpissements sur la santé mentale.
Dans le seul but de désencombrer la voie publique, les nouvelles autorités étatiques ont mis fin à l’occupation anarchique de la presque totalité des artères principales de la Capitale et autres grandes villes du pays.
Tout ceci, au grand bonheur de la majeure partie de notre population. Malheureusement, c’est tout le contraire pour les victimes de ces mesures gouvernementales, avec ces pertes d’emplois qu’elles engendrent, si impitoyablement.
En vérité, ces déguerpissements ayant déjà impacté bon nombre de marchands ambulants et autres commerces, auront des conséquences graves sur la santé mentale des personnes concernées.
Si l’on y prend garde, nous allons vers une recrudescence de tensions, de divorces dans les familles, avec des risques de suicides, de vols et de violences meurtrières, entre autres maux qui peuvent gangrèner davantage notre société.
En interdisant à ces citoyens d’exercer leurs activités sur la voie publique, la pauvreté sera accentuée notamment chez les victimes.
Pour toutes ces raisons, entre autres, nous invitons les nouvelles autorités que nous félicitations également au passage, à bien vouloir prendre toutes les dispositions nécessaires pour accompagner toutes les victimes de ces déguerpissements.
Pour ce faire, moi, Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM), je suggère la tenue urgente d’une rencontre entre l’Etat et les personnes concernées. Attention, nous allons assister à une très forte recrudescence de l’émigration clandestine.
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) – Tel : 77 550 90 82 – 70 745 88 47
