Ansoumana DIONE sur les dégâts du chanvre indien

Au Sénégal, l’usage du chanvre indien a causé trop de préjudices à notre jeunesse. En fait, ils sont nombreux à subir ses conséquences néfastes sur la santé mentale. Beaucoup de jeunes sont devenus fous du fait de cette substance prohibée.

De plus en plus, nous assistons à la recrudescence de la violence et la criminalité dans notre pays, notamment avec des jeunes qui s’attaquent à leurs parents.

L’on se rappelle de cet imam égorgé par son fils à Diamaguene Sicap Mbao, le meurtrier condamné ensuite à perpétuité, entre autres faits extrêmement gravissimes.

Avec toutes ces conséquences sur la santé mentale et la stabilité des familles, comment peut-on penser, une seule fois, vouloir infliger des sanctions pécuniaires contre les usagers de chanvre indien ?

Alors, que ferions-nous dans ce cas avec tous les nombreux producteurs au Sénégal ?

Si nous voulons atteindre le développement souhaité, la jeunesse doit être protégée par rapport à tous les produits qui peuvent agir négativement sur la santé mentale.

Avec la drogue, l’alcool, les jeux de hasard, il nous sera difficile d’avancer même si nous exploitons le pétrole et le gaz.

Attention, l’être humain est la première ressource de tout pays qui aspire au développement.

C’est pourquoi, il est très nécessaire d’investir pour une bonne santé mentale de la populations en général, la jeunesse en particulier. A notre centre Ansoumana DIONE de Kaolack, de nombreux jeunes y sont pris en charge, de façon gratuite, suite à des troubles mentaux causés par l’usage du chanvre indien.

A notre humble avis, préconiser des sanctions pécuniaires dans le seul but de vouloir désengorger les prisons, nous paraît impertinent, vu tous ces dégâts sur notre jeunesse.

Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) – Tel : 77 550 90 82 – 70 745 88 47

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